CGI a obtenu un contrat de l’Agence spatiale européenne (ESA) pour l’élaboration d’une démonstration de faisabilité visant à améliorer les capacités de navigation des utilisateurs de l’espace aérien dans les régions où les systèmes de navigation traditionnels ne suffisent plus. Les futurs aéronefs, comme les véhicules aériens sans pilote (UAV) et les technologies novatrices de mobilité aérienne, devront fonctionner en toute sécurité au-delà de la visibilité directe (BVLOS) dans les villes et les autres zones bâties, où les signaux des systèmes mondiaux de navigation par satellite (GNSS) sont souvent perturbés.

CGI et ses partenaires développent un concept tirant parti des réseaux 5G ainsi que des systèmes de navigation traditionnels pour offrir des solutions de positionnement hybride. En plus de sécuriser les communications pour la direction et le contrôle des véhicules et de fournir des vidéos en continu de grande qualité pour les opérations BVLOS, les réseaux 5G peuvent également servir aux relèvements, ce qui améliorera l’exactitude, l’intégrité et la disponibilité des données que les systèmes de navigation par satellite seuls peuvent fournir. Le service démontrera également une résilience accrue en cas de perturbation naturelle ou intentionnelle des services de positionnement, de navigation et de synchronisation (PNS).

Andy Proctor, délégué principal du Royaume-Uni au conseil du programme pour la navigation de l’ESA et responsable de l’innovation du PNS à UK Research and Innovation (UKRI), a déclaré :

« Le Royaume-Uni est un chef de file en matière d’aérospatiale et de GNSS. C’est encourageant de voir que l’équipe est en mesure de tirer parti de l’infrastructure de communication existante pour élaborer des solutions de PNS résilientes au profit du secteur aérospatial. Le projet de PNS par la 5G sera à l’origine d’applications aériennes au Royaume-Uni et ailleurs dans le monde, particulièrement dans le futur secteur de la mobilité aérienne à croissance rapide qui promet une forte croissance économique dans de nombreux secteurs clés. »

John Hanley, vice-président principal de CGI au Royaume-Uni et en Australie, Solutions spatiales de sécurité et de sûreté, a déclaré : « Ce projet stimulant réunit l’expertise en intégration de systèmes essentiels à la mission et en PNS pour perfectionner les technologies de pointe en vue de l’élaboration de futures applications de navigation. La perturbation des services de PNS préoccupe grandement les exploitants et les organismes de réglementation. Ce projet nous permettra de surmonter les défis qu’elle pose, en plus d’améliorer la capacité de navigation et de propulser le développement du secteur aérospatial. »

CGI collaborera avec l’ESA, u-blox, le centre de recherche Advanced Communication, Mobile Technology and IoT (ACMI) de l’Université du Sussex et le fournisseur de services de navigation aérienne des National Air Traffic Services (NATS) pour définir les cas d’utilisation et les exigences du système en vue d’élaborer une solution fondée sur la 5G qui viendra compléter l’exploitation des récepteurs des GNSS existants. On prévoit d’installer cette solution de navigation hybride sur tous les véhicules aériens destinés à fonctionner dans les réseaux 5G commerciaux. Le projet s’achèvera par une démonstration concrète de la technologie, qui servira à comparer sa performance à celle des GNSS utilisés seuls. Les interférences, le brouillage, l’usurpation et l’obstruction font obstacle aux GNSS, particulièrement dans les zones urbaines où les bâtiments et d’autres structures affectent la disponibilité des signaux et où d’autres sources d’interférence sont répandues. Pour faire circuler les véhicules aériens à des seuils de sécurité acceptables, il faut donc mettre en place des systèmes de positionnement supplémentaires.

Depuis plus de 40 ans, CGI propose des logiciels complexes et essentiels à l’industrie spatiale qui sont utilisés pour la navigation, les communications et les activités par satellite des applications dotées de capacités spatiales.


Les opinions exprimées dans le présent document ne reflètent en aucun cas l’opinion officielle de l’Agence spatiale européenne et des NATS.