Dans le marché immature de courtage infonuagique au sein duquel nous évoluons, on se méprend souvent à croire que l’objectif premier du courtage infonuagique est de trouver la machine virtuelle la moins dispendieuse possible. Toutefois, les services de courtage infonuagique devraient plutôt être axés sur la définition de l’environnement le mieux adapté à la charge de travail d’une organisation.
Lors de la définition de l’environnement approprié, le coût ne représente qu’un facteur parmi tant d’autres. Ces facteurs comprennent notamment :
- la stratégie et les objectifs de l’organisation;
- les exigences liées aux activités, à la performance et à la sécurité;
- les contraintes et les dépendances;
- l’architecture actuelle des applications.
Tout bon service de courtage infonuagique doit disposer d’un mécanisme d’aide à la décision solide et transparent qui permet d’analyser efficacement les exigences d’une charge de travail en fonction de ces facteurs. Cette analyse doit ensuite conduire à l’élaboration d’un profil complet de la charge de travail.
Une fois ce profil établi, la plateforme d’aide à la décision doit être en mesure de générer une analyse de rentabilité de haut niveau qui tient compte des coûts, des avantages et des cotes de risque pour l’environnement d’hébergement le mieux adapté à la charge de travail. L’hébergement peut se faire au sein d’environnements infonuagiques (publics et privés) et d’environnements non infonuagiques.
La plateforme d’aide à la décision définira ensuite l’environnement le mieux adapté, et ce, non pas en plusieurs jours ou semaines, mais dans l’espace de quelques minutes ou de quelques heures.
Pour exploiter le plein potentiel d’un service de courtage infonuagique – et ainsi intégrer de façon efficace et rentable les charges de travail à un environnement approprié et apporter les changements nécessaires à l’architecture –, les facteurs et l’analyse décrits ci-dessus doivent absolument être pris en compte.
Le cadre de gestion du portefeuille d’applications (APMF) de CGI aide les organisations à moderniser, à transformer et à optimiser leur portefeuille d’applications. Lors de leur transition vers l’informatique en nuage, bon nombre de nos clients ont demandé d’obtenir des services d’aide à la décision. En réponse, CGI a récemment ajouté un module d’évaluation des applications infonuagiques à son cadre de gestion du portefeuille d’applications. Ce module permet de créer un profil des applications en nuage et de définir l’environnement d’hébergement le mieux adapté selon le processus décrit ci-dessus.
Ce nouveau module est conçu pour repérer les problèmes potentiels, les risques et les occasions et traduit les exigences en objectifs de niveau de service. Il peut aider les utilisateurs à effectuer des évaluations ponctuelles et à élaborer une feuille de route initiale pour la transition des charges de travail. Il fait maintenant partie intégrante de l’offre de services de courtage infonuagique de CGI.
CGI a également développé un outil d’analyse de code appelé NIMBUS 360. Cet outil a été conçu pour lire le code des applications d’un client et y repérer des modèles de codes courants qui empêchent généralement une application de fonctionner normalement lorsqu’elle est migrée vers un environnement en nuage. Une fois repérées, les parties problématiques du code sont mises en évidence, cataloguées et classées en ordre de priorité. L’outil NIMBUS produit des rapports exhaustifs portant notamment sur le nombre et le type de problèmes repérés, leur criticité et la quantité de travail requise pour les résoudre.
Lorsqu’ils sont utilisés conjointement, ces outils procurent de précieux renseignements d’aide à la décision à nos clients. Ils les aident à concevoir les solutions en nuage appropriées, à les intégrer à l’environnement infonuagique le mieux adapté et à profiter de l’ensemble des nombreux avantages offerts par un service de courtage infonuagique efficace.
Apprenez-en davantage à propos des capacités de CGI en matière d’informatique en nuage sur www.cgi.com. Je tiens à remercier mon collègue Jeff Vandervort pour sa collaboration à ce billet.