Le 20 juin 2016, CGI a organisé une table ronde au sujet de la tarification et du calcul des primes dynamiques dans le secteur de l’assurance. La majorité des principaux assureurs néerlandais étaient présents. La soirée s’est amorcée par la présentation d’un gestionnaire de la tarification d’un important détaillant européen, lors de laquelle il a décrit la démarche d’adoption de la tarification dynamique de son entreprise. Dans le secteur du commerce de détail, la tarification est hautement avancée et les responsables de cette fonction occupent souvent un poste stratégique, relevant directement du chef de la direction. Dans ce contexte, il est possible d’optimiser la tarification afin de maximiser le chiffre d’affaires et les marges. Toutefois, cette approche est très différente de la méthode traditionnelle du coût majoré utilisée pour la tarification dans le secteur de l’assurance.
Tarification dynamique
Plutôt que d’évaluer le coût interne d’un produit et d’établir son prix commercial en fonction de ce coût, la tarification dynamique tient compte du marché de détail afin d’évaluer le prix que les consommateurs sont prêts à payer et d’observer ce que font les concurrents. Une tarification fondée sur la valeur du client, les tarifs des concurrents et les variables saisonnières permet d’accroître le chiffre d’affaires et les marges.
Voici les trois principales conclusions générales de la table ronde au sujet de la tarification dynamique : 1) l’industrie de l’assurance a beaucoup à apprendre du secteur du commerce de détail; 2) les assureurs néerlandais s’informent au sujet de la tarification dynamique, mais sont moins avancés dans ce domaine que leurs pairs à l’échelle mondiale; et 3) la tarification dynamique est une capacité dans laquelle tout assureur devrait investir.
Calcul dynamique des primes
Le sujet du calcul dynamique des primes a également été abordé lors de la table ronde. Le calcul des primes consiste à déterminer le coût d’une police d’assurance en tenant compte du risque sous-jacent. Il y a quelques années, la méthode actuarielle utilisée pour évaluer le risque était mise à jour à intervalles de quelques années. Aujourd’hui, on l’actualise au moins une fois par an. Il est désormais beaucoup plus facile d’utiliser les sources de données externes pour améliorer la méthode actuarielle. L’utilisation de capteurs et de l’Internet des objets, par exemple, permet d’obtenir de précieux renseignements au sujet des objets assurés. Par ailleurs, la science actuarielle moderne aide les assureurs à mieux comprendre les risques en fonction des données recueillies. Les nouvelles méthodes actuarielles sont ainsi de plus en plus prédictives et de moins en moins réactives.
Mise en œuvre des modèles dynamiques
Les participants à la table ronde se sont également penchés sur les défis posés par les environnements existants lors de la transition vers la tarification et le calcul des primes dynamiques. Étant donné que la plupart des assureurs utilisent toujours une infrastructure patrimoniale, ces modèles dynamiques, aussi attrayants soient-ils, seraient difficiles à mettre en œuvre. Dans la plupart des environnements actuels, la modification de la méthode actuarielle à l’aide des systèmes informatiques en place nécessite souvent plusieurs mois. Afin d’assurer la mise en œuvre efficace des modèles dynamiques, les assureurs doivent repenser leur environnement TI.
Cette soirée inspirante a donné lieu à l’échange de nombreuses idées stratégiques. La discussion a permis aux participants de préciser leur réflexion au sujet de l’importance de la tarification et du calcul des primes dynamiques ainsi que des défis y étant associés. Les chefs de file du secteur de l’assurance explorent ces deux avenues et y consacrent déjà des investissements, et leurs concurrents doivent passer à l’action dès maintenant s’ils souhaitent demeurer pertinents. CGI est au premier plan de la discussion et de la transition. Nous vous invitons à nous joindre afin d’en apprendre davantage. N’hésitez pas à communiquer directement avec moi ou à écrire à info@cgi.com. C’est avec plaisir que nous discuterons avec votre organisation.