Le concept « d’ordinateur central » a été établi au cours des années soixante et désigne les systèmes d’envergure conçus pour héberger des applications centrales et traiter les données de masse des entreprises et des organisations gouvernementales. Ce type d’équipement a été conçu pour traiter d’importants volumes de transactions, permettre le remplacement à chaud de capacités sans perturber le fonctionnement des systèmes, tolérer les défaillances et soutenir un débit maximal d’entrées et de sorties à l’aide de processeurs spécialisés.
En raison de cet héritage, une grande partie des transactions est toujours traitée par des ordinateurs centraux. Toutefois, les grandes entreprises n’ont plus besoin de ces ordinateurs pour traiter d’importants volumes de données de façon rapide et précise, comme c’était le cas au début de l’ère informatique. Maintenant, les plus importants systèmes transactionnels au monde ne sont plus exploités par des ordinateurs centraux. Les chefs de file comme Apple et ses boutiques iTunes et App Store, de même que Facebook, Amazon, Google et les plus importantes entreprises et détaillants de télécommunications n’emploient plus d’ordinateurs centraux.
Qui plus est, les nouveaux venus de tous les secteurs de l’industrie font concurrence aux entreprises établies sans devoir assumer les contraintes des technologies d’ordinateurs centraux désuets. Elles profitent ainsi de coûts considérablement réduits ainsi que d’un temps de réponse plus rapide pour lancer de nouvelles offres de services.
Si les ordinateurs centraux sont aussi chers et complexes, pourquoi a-t-on encore recours à ces systèmes informatiques désuets alors que des solutions de rechange beaucoup plus efficaces et abordables sont offertes? Dans les faits, les nouvelles entreprises, surtout celles de grande envergure, n’emploient pas d’ordinateurs centraux.