42 % des décideurs du secteur public ressentent une difficulté à recruter et fidéliser les employés compétents dans le domaine numérique. Mais ce challenge RH n’est pas le seul sur le chemin de la transformation numérique du secteur.
Les administrations face aux challenges RH
Les clients interviewés dans notre dernier CGI Global 1000 anticipent les défis liés à la transformation numérique du secteur public. Durant les entrevues, les dirigeants gouvernementaux ont mentionné plusieurs obstacles à la transformation :
- L’adaptation des cultures et des processus au nouvel environnement numérique (72 %) ;
- Le financement insuffisant de la modernisation (63 %) ;
- La technologie et les processus désuets, coûteux à utiliser et à maintenir, peu agiles et déficients sur le plan de l’interopérabilité (51 %) ;
- Le recrutement et fidélisation de professionnels compétents dans le domaine numérique (42 %).
Les défis de la cybersécurité et de la conformité s’affirment
Mais bien plus que cette gestion des talents, les dirigeants du secteur public, locaux et provinciaux, restent également très préoccupés par la cybersécurité et la conformité réglementaire. Ils reconnaissent le rôle essentiel de la cybersécurité dans la transformation numérique, particulièrement dans le contexte actuel de collaboration accrue et d’échanges de données croissants avec des partenaires des secteurs public et privé. Pour assurer la conformité réglementaire, les administrateurs comptent sur les technologies numériques pour automatiser le suivi et les rapports. Un bon moyen d’économiser du temps et des ressources tout en renforçant la conformité.
Une transformation rentable
En dépit de ces défis, les gouvernements qui investissent dans la transformation espèrent réaliser un rendement du capital investi dans le but d’atténuer les pressions budgétaires et d’offrir un service accru aux citoyens.
À titre d’exemple, un État américain voyait ses revenus baisser en raison du manque de coordination entre les différentes fonctions de l’organisation pour le recouvrement des créances. L’organisme a donc investi dans un système intégré unique. Objectifs ? Accroître les recouvrements et réduire l’ancienneté des créances. Parallèlement, l’organisation a utilisé l’analyse avancée des données pour guider l’automatisation et accroître la productivité. Cette approche lui a permis de recouvrer 95 millions de dollars de dettes sur cinq ans, tout en consolidant les comptes en souffrance et en réduisant les coûts et les efforts de recouvrement.