Equipe Communication

CGI

La crise sanitaire a montré toute la puissance du numérique pour communiquer massivement, agir à distance, accéder à l’information, accélérer et optimiser les tâches administratives ou encore piloter les activités. Si la démarche qui consiste à desserrer l’étreinte normative a été justifiée par la situation de crise, pour autant, elle n’a pas été oubliée depuis. La logique d’homologation s’est déplacée pour devenir a posteriori plutôt qu’a priori. Le maintien de cette logique permet d’accélérer la transformation et de développer les usages. Les administrations et les entreprises se sont retrouvées, face au manque de matériel, obligées de favoriser le BYOD (Bring your own device). Ceci est un choix gagnant car il permet d’accélérer les chantiers de digitalisation tout en dépassant les contraintes matérielles. Une fois l’usage acquis, les acteurs n’envisagent pas de revenir en arrière.

L’intelligence artificielle et l’usage de la donnée sont des alliés de taille dans l’analyse, le pilotage et la prévention. En particulier, l’utilisation massive de la donnée doit permettre de protéger et de préparer à d’éventuelles autres vagues de l’épidémie, principale crainte des acteurs du système de santé. À bien des égards, la lutte contre le Covid-19 a donné du poids aux arguments avancés depuis plusieurs années en faveur de la transformation numérique : le contexte épidémique est parvenu à déplacer l’équilibre des risques en faveur d’un assouplissement du partage des informations et du déploiement de nouveaux outils.

Accélérer le développement de la confiance numérique

L’utilisation du dossier patient informatisé est soumise à des règles strictes de cyber-sécurité, à savoir assurer un accès, une utilisation et une divulgation appropriés des renseignements sur la santé des patients. Les prestations de santé virtuelles (rendez-vous, résultats de laboratoires, centre de tri des appels pour les patients atteints de Covid-19) sont elles aussi soumises à des règles de confidentialité et les données associées doivent être sécurisées (protection et localisation des serveurs). Ainsi, en France, de nombreux praticiens souhaitent à présent que l’usage du Dossier Médical Partagé (DMP) soit élargi et optimisé pour faciliter la prise en charge du patient et réduire la charge administrative. La généralisation du DMP (dont l’ouverture et l’alimentation ne sont pas obligatoires aujourd’hui) reste cependant soumise à l’amélioration de l’interface, de ses fonctionnalités et des données accessibles (homogénéisation des informations, interopérabilité des données avec les autres outils médicaux, amélioration des formats…), mais surtout au patient dont l’accord restera essentiel.

Contenir une nouvelle vague épidémique par un monitoring approprié

Benjamin C. Goldberg, Directeur Healthcare chez CGI au Canada

« Une solution fiable de traçage de la maladie et de recherche des personnes en contact avec les malades permettra de stabiliser la situation, de contenir l’expansion du coronavirus et d’amorcer une reprise économique plus sûre, sans risquer une deuxième voire une troisième vague pandémique. Il existe ainsi des solutions techniques qui permettent aux États, aux villes et même aux entreprises et aux hôpitaux d’identifier individuellement les patients atteints de Covid-19 et ceux qui sont entrés en contact étroit avec eux. Actuellement, plusieurs provinces canadiennes ont mis en oeuvre de telles solutions, comme par exemple l’Alberta. Par des outils appropriés qui se complètent, tout en minimisant la collecte d’informations sur la population afin de respecter la vie privée et la confidentialité, il est possible de limiter l’expansion de la maladie pour aider à relancer l’économie en toute confiance et ne pas surcharger inutilement le système de santé. »

Faciliter le travail des soignants sur le terrain via un outil digital de gestion des activités

CGI a conçu une application mobile, CGI OnCue360 de gestion des activités destinée aux agents de terrain, adaptable par exemple au personnel soignant effectuant des visites à domicile.

L’application mobile :

Gère un planning personnalisé ;

Optimise les itinéraires des agents via un moteur de planification ;

Enregistre, suit et met à jour les résultats des données de terrain ;

Permet la signature électronique et la reconnaissance photographique ;

Est interopérable avec des systèmes externes afin d’éliminer les doubles saisies.

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